Amazonia, les rêves au fil de l’eau. Exposition individuelle à la Manufacture Bohin à Saint Sulpice sur Risle (Normandie). Septembre-Novembre 2017.
Expositions individuelles
-Septembre-Octobre 2017, « Amazonia, les rêves au fil de l’eau« . Galerie Art Contemporain de la Manufacture Bohin, Normandie (présentant une partie du travail réalisé en Guyane française).
-Décembre 2015, « À l’Orée de la toile… » au Château de Barjac (30).
-Février 2014, « Pas égarés« , Galerie de la MAPRA à Lyon (1er arrondissement).
-Mai 2012, « Coutures de genre » au Centre d’Art André Auclair à Cruas (07).
Expositions collectives
-Avril-Septembre 2016, « Traits Portraits » à la Manufacture Bohin, à Saint Sulpice sur Risle, Normandie.
-Mai 2016, « Il y a 100 ans déjà… » Biennale d’Art Contemporain de Cachan, dans le Val-de-Marne.
-Mai 2016, « L’Homme et son divin » exposition avec la peintre Béatrice Jusrendot, lors du festival Contes et musiques en Volane, à Antraigues sur Volane.
-Novembre 2015, Février 2016, « Textile Art of Today » à Bratislava et Poprad, Slovaquie.
-Juin 2015, « In carner« , La Salle Volane à Vals les Bains.
-Aout 2014, résidence à Saint Thélo « Sur le Motif« . Côtes d’Armor.
-Août 2013, « Persistance », Galerie Saint Ravy, à Montpellier.
-Juin 2013, Galerie Jean-Louis Amice, Montélimar.
-Septembre 2013, « Paper to Pixel« , exposition par Infrared 5, à Boston (USA).
-Avril-Août 2013, « FiberArt international » exposition au Pittsburgh Center of Arts, Pittsburgh (USA).
-Septembre 2012, « Contextile 2012″, triennale d’Art Contemporain Textile à Guimaraes, Portugal.
-Septembre 2011, « Digital Act« , exposition collective de ArtVidéo à Moscou.
-Juillet-Août 2011, « 4 artistes« , exposition à la Maison de la Tour, à Valaurie (26).
-2009, «Exit on the main street» à la Galerie ESBAMA à Montpellier.
-2009, «3 soirées chez Andréa», à la Galerie St Ravy à Montpellier.
-2007, workshop «Lost», exposition collective au FRAC Languedoc-Roussillon, Montpellier.
Scénographies
Mai 2016, plasticienne pour la déambulation plastico-chorégraphique et participative « Toutes voiles dehors » lors du festival Danse au fil d’Avril, de Valaurie. Par la compagnie Cirk’onflex.
Juin 2015, Réalisation du décor et de la scénographie du « Festival des Terrasses » au Viel Audon à Balazuc (07).
Formations
CAPES arts-plastiques
Certification d’Art-thérapeute
2010-2015, stages de conteur, avec Virginie Lagarde, Catherine Zarcate, Jihad Darwiche, Lisa Baissade, Pépito Matéo ; conteurs professionnels, à Montpellier et en Ardèche.
2008-2009, DNSEP (bac+ 5) à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier.
Novembre 2007, stage en ébénisterie.
Avril 2007, stage avec la cinéaste Emilie Aussel ; réalisation d’un court métrage.
Novembre 2006, stage de réalisation cinématographique, avec le cinéaste Dorris Haron Kasco
2003-2004, DEUG en Histoire de l’Art, université PMF à Grenoble.
Ateliers – Projets
Mars 2016, projet artistique « Mémoires Immatérielles » sur le thème du livre de Georges Perec, Je me souviens, à l’Hôpital Léopold Ollier des Vans (07). Collectage de récits des personnes hospitalisées. Vernissage le vendredi 1er Avril 2016 au sein de l’établissement.
Avril 2009, atelier d’arts plastiques pour les 6-12 ans, sur la transformation de l’Homme en animal, à la maison pour tous F. Chopin à Montpellier. Suite au projet artistique réalisé avec les Nahuas au Mexique.
Novembre 2008, projet de documentaire au Mexique, sur la mythologie Nahua et le tissage.
Août 2006, assistante d’exposition pour l’artiste Dorris Haro Kasco à Pampelune, «Asphalte».
Août 2005, atelier d’arts plastiques à la Fondation Renacimiento à Mexico (auprès des enfants des rues de la capitale.).
Concours
Lauréate du « Prix du Centre » au concours d’Art Porté « Atoutfil 2015 » à Vauvert, France. (avril 2015)
Lauréate de la « Bourse Initiatives Jeunes », de la « Bourse Cap Jeune » et de la Bourse
« Projets jeunes », pour le projet « Les mythologies mexicaines » 2009.
Finaliste, « Prix de la sculpture MAIF » to Paris, 2008.
Publications
Catalogue « Traits Portraits, et la Manufacture Bohin ». Juin 2016.
Catalogue « Biennale d’Art Contemporain de Cachan 2016 ». Mai 2016.
Catalogue de Contextile, Contemporary Textile Art Triennial to Guimaraes, Portugal, Septembre 2012
Revue, MNV, n°370, septembre 2012
Presse, Le Dauphiné libéré, juin 2012
Presse, Midi-Libre, 16 décembre 2011
Presse, La Tribune, 7 juillet 2011
Catalog of exhibition « Exit on the main street », Gallery ESBAMA to Montpellier, France, Septembre 2009
Revue, Tip-Top, n° 36 Hiver 2008-2009
Ce que l’on a écrit à propos …
La mélancolie est une affectation mentale caractérisée par un état dépressif, un sentiment d’incapacité, une absence de goût de vivre. Toutefois cette définition est contestée car elle serait un avatar de la modernité.
L’ethnologie est une science humaine qui relève de l’anthropologie, et dont l’objet est l’étude explicative et comparative de l’ensemble des caractère sociaux et culturels des groupes humains. Dans le sens courant, le fantasme est une fixation mentale ou une croyance irraisonnée pouvant, dans certains cas, conduire à des actes quelques peu excessifs.
Le vagabondage désigne communément le style de vie de celui qui vit de manière permanente sans adresse et sans emploi fixe, volontairement ou non.
Les philosophes, scientifiques et hommes de la rue ont bien souvent des vues différentes sur ce qu’est le temps, et les progrès des uns influencent les autres depuis des siècles. L’examen minutieux de chacune d’entre elles et de leurs relations apportera d’intéressantes réponses. Toutes ne sont pas théoriques, loin s’en faut : la « pratique » changeante du temps par les hommes est d’une importance capitale. Voici autant de définition, de mots qui, non seulement caractérisent cette production artistique dans laquelle la rêverie et la fiction ne sont pas moindre. Mais qui, dans un second temps, après toutes réflexions possibles, constituent des vecteurs essentiels ou non vers un monde centralisé et codifié. Ce cheminement révèle une des fonctions de ces œuvres, à savoir la transmission de ces notions universelles.
Aline Elwert, 2009.
Melancholy is a mental assignment characterized by depression, a feeling of inadequacy, a lack of will to live. However this definition is challenged because it would be an avatar of modernity. Ethnology is a human science that falls within anthropology, and whose purpose is explanatory and comparative study of all social and cultural nature of human groups. In the usual sense, fantasy is a mental fixation or an irrational belief that can, in some cases, lead to acts somewhat excessive. Vagrancy commonly referred to the lifestyle of those who live permanently with no address and no fixed employment, voluntarily or not. Philosophers, scientists and men of the street often have different views on what time, and the progress of some other influence for centuries. Close examination of each and their relationship will bring some interesting answers. All are not theoretical, far from it: the « practice » time shifting by men is of paramount importance. Here are as many definitions of words that not only characterize this artistic production in which dreaming and fiction are not any. But, in a second time, after all possible reflections, are essential vehicles to a world or not centralized and codified. This journey reveals the functions of these works, namely the transmission of these universal notions.
Aline Elwert, 2009.
A propos de Pénélope, le film
Pénélope ou quelques petites choses que je sais d’Elle.
Une douche,
Un bruit de douche.
Un milieu d’après-midi, une tiédeur d’autant lourde.
Lassitude. Des lieux communs traversés… Des éclairs de créations fragiles.
La douche, le son : un aimant.
Là devant : une vidéo. Pénélope (10 min 41 en 16/9). L’image prend le mur et absorbe l’échelle humaine ; plan général : cadrage serré arrivant au dessus de la poitrine ; une suite de gros plans de plus en plus rapprochés. Un éclairage frontal. Face à la caméra le personnage naturellement se douche, tresse et défait ses cheveux, re-tresse et redéfait. En écho passe le bref souvenir d’une figure mythique Pénélope, sereine, rusée, détentrice d’une mémoire véridique.
Qu’est-ce qui se trame ?
Pas plus d’importance à accorder à ces gestes si ce n’est à ces cadrages appuyés où l’on ressent par le côté presque abstrait de ces images que le monde du détail n’a qu’à se laisser regarder. La pensée entre en jeu. Un rapprochement : une phrase de Godard (Godard au travail, A.Bergala .Ed. Cahiers du cinéma. 2006) « car pour arriver à penser il faut faire des choses très simples qui vous mettent en bonne condition » autant pour se mettre à écrire à côté que pour commencer à regarder. Cette petite vidéo, un objet concret/abstrait sans « histoire » n’est pas simplement l’image domestique d’une activité se déroulant dans une durée, mais le bouquet de petits moments dessinés au crayon-caméra, découpés dans un continuum visuel de formes et contre formes sur un corps ruisselant. Comme pour ceux qui regardent une naufragée (la baigneuse) arrachée au monde. Des jeux, des contrastes rythmiques offrent des variations. En boucle aussi le son de l’eau sur les parois dures. Ce qui happe une incarnation de l’essentiel comme nous respirons. Je suis face à des images d’une réalité filmée simple et saturée de mémoire et devant la lente élaboration, renvoyant aux autres petits portraits filmés, a un style qui tente de rendre une humanité, une certaine tranquillité, une fraicheur sans faire l’apologie de la quotidienneté.
Claude Sarthou, historienne de l’Art
Penelope or a few little things I know about Her.
A shower,
The sound of a shower.
A middle of an afternoon, the warmth of a strong southerly wind.
Fatigue. Places seen together … Flashes of fragile creations.
The shower, the sound: a magnet.
Just there, in front : a video. Penelope (10 min 41 in 16/9). The image covers the wall and takes on a human scale ; long shot : centre frame arriving above the chest ; a succession of close-ups getting closer and closer. Frontal lighting. Facing the camera the person shower naturally, plaits and undoes her hair, plaits it again and undoes it again. The brief memory of the mythical figure of Penelope passes by as an echo, serene, crafty, the holder of a sincere memory.
What’s going on ?
The movements bear no particular relevance as it is only through the consistent positioning in which one feels, by the almost abstract nature of these images, that the world of detail need only stand-by and watch. Thought enters into play. A link : a quotation by Godard (Godard au travail, A.Bergala. Ed Cahiers du Cinema. 2006) « because to be able to think you need to do very simple things that put you in form » as much to begin a little writing on the side as to begin looking. This short video, a concrete/ abstract object with no storyline is not just a domestic scene of something happening in time, but a bouquet of little moments sketched in camera-pencil, cropped in a visual continuum of shapes and counter shapes on a body running with water. Like watching a shipwrecked girl, the bather is lifted out from the world. Tricks and rhythmic contrasts offer variations. And over and over again the sound of water against the hard sides. It grabs an embodiment of the basic essentials, like us breathing. I’m facing images of a simple, filmed reality, saturated with memory and observing the slow development, a touch contemplative, of a look beginning to confide. The writing of this video, like other small filmed portraits, has a style that attempts to confer a human element a certain tranquility and a freshness without making an apology for everyday routine.
Claude Sarthou, Art Historian.











